Du Vietnam au Cambodge

Du Vietnam au Cambodge

Le 14 février, nous quittons le Vietnam.

Pour cela, nous avons booké un bus qui doit nous emmener jusque la frontière, nous aider à la traverser et nous déposer ensuite à Phnom Penh, la capitale du Cambodge.

La première partie se déroule sans soucis.

La deuxième est un peu plus folklo.

Nous arrivons donc au niveau de la frontière, et plus précisément, la douane vietnamienne. Enfin c’est ce que nous réussirons à déduire par la suite. Parce que sur le moment, on est plutôt dans le flou.

Le guide qui nous accompagne demande à tous les passagers du bus de lui donner leur passeport puis sort du bus et disparaît dans un grand hangar, sans plus d’indication. Certaines personnes qui ont sans doute déjà expérimenter le processus descendent du bus. Donc on suit. On rentre dans le hangar où il y a tout un tas de gens et quelques guichets avec sûrement des douaniers. Gros flottement. On doit aller là-bas? Attendre que le guide revienne nous chercher? D’ailleurs où il est ce guide?

On finit par le repérer avec sa chemise à carreaux bleus. Ou alors c’est cet autre avec aussi une chemise à carreaux bleus?

Hmm.

Bon on se rapproche du tas de gens qui a sûrement une organisation très complexe que nous ne comprenons pas. Nous commençons à parler un peu entre touristes du bus pour savoir si quelqu’un sait ce qu’il se passe, mais ça n’a pas vraiment l’air d’être le cas.

Finalement, une dame de Hong Kong ou Singapour qui vient tous les 3 mois pour refaire un visa de séjour de 3 mois (avec sortie du pays et retour dans la même journée) nous explique vaguement la situation: le guide va faire passer nos passeports à un douanier pour qu’il approuve notre sortie du territoire et sans doute qu’il vérifie que nous n’avons pas dépassé notre date de fin de visa par la même occasion.

Nous voyons notre guide poser une grosse pile de passeports à coté d’autres piles de passeports sur le guichet d’un des douaniers qui la met de côté pour en prendre une autre. Puis une autre. Puis finalement, la notre.

Encore une fois, on ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe, ni comment fonctionne les files dans ce pays. Mais notre guide finit par faire de grands signes pour que l’on vienne. Enfin il fait des signes dans le vide puisqu’il ne sait pas plus à quoi l’on ressemble que nous lui.

Il nous rend nos passeports et nous passons derrière les guichets et ressortons du hangar.

Bon.

Ce n’était pas SI compliqué en fait.

On retourne dans le bus qui a avancé jusqu’à notre bout du hangar et recommençons à avancer.

Jusqu’à ce que des cris et des tapes sur la porte du bus le fasse s’arrêter.

Deux touristes en furie montent dans le bus et engueulent le guide et le chauffeur en anglais. Ils les avaient juste oublié en route et n’avaient pas vraiment vérifié si tout le monde était bien remonté avant d’avancer.

Bon, tout va bien.

Reprenons la route.

On fait environ 300m et le bus s’arrête de nouveau.

La dame possédant la connaissance nous explique que cette fois c’est la douane cambodgienne.

Nous on pensait que c’était fini pour les formalités. Mais non.

On recommence.

Le guide nous reprend nos passeports et nous ressortons du bus. A se demander pourquoi il nous les a rendu

Dans le bâtiment de la douane, nous sommes séparés entre ceux qui doivent se procurer leur visa et ceux qui l’ont déjà acheter en ligne, comme nous. Mais le résultat est le même, les douaniers gardent nos passeports et on nous explique qu’on peut aller manger un bout dans le boui-boui d’à côté pendant qu’ils procèdent à leurs procédures.

Environ 30 minutes plus tard, nous récupérons nos passeports. La dame possédant la connaissance repart en sens inverse vers le Vietnam pendant que nous reprenons le bus jusqu’à Phnom Penh.

A la sortie du bus, nous prenons un Tuk-tuk qui nous emmène jusqu’à notre auberge de jeunesse.

On fait un petit break…

… et puis nous allons faire un tour dans la ville en passant par le Wat Botum Park…

… la statue du King Father Norodom Sihanouk…

 … et enfin, le Monument de l’Indépendance.

Sans trop savoir pourquoi, les premières sensations sont bien meilleures que nos premières sensations du Vietnam.


Au prochain épisode, Phnom Penh.

A suivre…

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