Le 3 décembre, après avoir un peu profité de dormir dans un vrai lit le matin, nous commençons notre troisième Great Walk en pas longtemps. 

Erik, qui compte la faire en deux jours est parti tôt le matin, Aurélie et moi partons plus tard vers le départ du chemin.

Sur le chemin, nous tentons de parler à un arbre. 

Sans grand succès.

La légende raconte que Stewart Island est en fait l’encre du canoë (île du Sud) que le Dieu Maui utilisa pour attraper le Great Fish (île du nord). 

Nous longeons la côte…

… Jusqu’à notre première Hut à Port William.

Nous y rencontrons deux kiwis (les gens, pas l’oiseau) avec qui nous passons une très sympathique soirée. 

Ils habitent tous les deux Auckland où ils ont laissé femmes et enfants pour se faire un petit trek entre hommes.

Nous sortons après la tombée de la nuit pour voir le ciel étoilé. 

Mon appareil photo capte une aurore australe que nos yeux ne distinguent pas du tout.

Pas de kiwibirds en vue.

Etant les seuls hickers dans la Hut ce soir là, nous transportons les matelas des dortoirs jusqu’à la salle commune pour dormir près du poêle.

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Le lendemain, nous reprenons notre chemin.

Celui-ci devient rapidement très boueux et nous devons souvent faire des acrobaties ou des petits détours dans les arbres.

Nous tendons l’oreille en espérant discerner des kiwibirds ou d’autres oiseaux, mais tout ce que nous voyons ce sont des rats (enfin ce que les gens d’ici appellent des rats).

Nous voyons en cours de route des vieilles machines du temps où il y avait une exploitation de bois sur l’île.

Lorsque nous arrivons à la North Arm Hut nous retrouvons les deux kiwis qui ont déjà fait un bon feu dans le poêle.

Nous y serons rejoint par deux suédois, Johan et Oscar.

Pendant que tout le monde fait la sieste, Johan m’apprend deux nouveaux jeux de cartes : Casino et Shitheat.

Plus tard, nous avons la visite de deux biches qui viennent brouter à proximité de la Hut.

Les suédois et Aurélie sortent à nouveau dans la soirée pour tenter de voir des kiwis mais ils ne seront pas plus chanceux que la veille.

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Le troisième jour, nous nous levons vaillement pour notre dernier jour de cette marche.

Les deux kiwis sont repartis avant nous et les deux suédois vont dans le sens opposé.

Aurélie et moi reprenons donc notre chemin uniquement accompagnées des rats qui sont décidément très nombreux et de toujours autant de gadoue.

De retour à Oban, nous retournons au Backpackers où nous avions logé avant notre trek pour prendre une bonne douche.

Plus tard, alors que nous prenons le soleil à l’extérieur,  les deux suédois arrivent eux aussi au Backpackers. 

Nous reprendrons nos parties de cartes jusqu’à que ce soit l’heure de reprendre le bateau pour Aurélie et moi.

Nous n’aurons pas eu le chance de voir un kiwi. 

Nous apprendrons qu’il y a en fait une véritable épidémie de rats en ce moment qui n’a probablement pas aidé notre quête.

De retour sur l’île du Sud, nous avons tout de même la chance d’avoir un joli coucher de soleil pour compenser notre déception. 

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Bilan de ce trek:

– environ 12h de marche

– 32km parcourus

– beaucoup de rats

– pas un seul kiwibird. 

J’ai personnellement moins apprécié ce trek que les deux autres. Les vues ne sont pas mirobolantes et les rats et la gadoue n’étaient pas vraiment ce que nous étions venues chercher.

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Au prochain épisode, les Catlins. 

A suivre…