Pour cette deuxième journée, nous partons tôt. En effet, le ranger de la Hut où nous avons dormi nous a dit qu’il commencerait à pleuvoir vers la mi-journée. Avec cinq à six heures de marche devant nous, ça va être dur de l’éviter. Mais on va essayer.

Nous partons donc vaillement.

Le chemin est bien tracé.

Sauf aux endroits où des arbres sont tombés en travers de la route ou lorsqu’il y a eu des éboulements.

Pour les plus petits, nous passons au-dessus. D’autres, nous passons en dessous ou sur le côté par des passages créés par les rangers.

Nous continuons toujours à suivre la même rivière que la veille, sans pour autant être tout le temps juste à côté.

 

Pour notre première pause de la journée, nous avons même droit à un petit rayon de soleil.

Notre chemin alterne entre forêts touffues et humides,…

… Zones dégagées,…

… Et traversée de lit de rivière (large rivière!).

Au milieu de la forêt, nous pouvons voir de nombreux Kea voler au milieu des arbres. Nous attendons pour voir si l’un d’entre eux ne veut pas se poser juste en face de nous, mais malheureusement, nous devons nous contenter de la vision éloignée et des cris/chants.

Nous voyons plusieurs fois des panneaux nous indiquant des zones d’avalanches, certains nous empêchant même d’accéder à un lac au détour d’un chemin.

Pourtant, il n’y a plus de neige visible sur les hauteurs.

Mais, peu après le coin des Keas, nous entendons un grondement sourd. Nous pensons d’abord à un coup de tonnerre. En effet, il a commencé à pleuvoir, et comme nous sommes en forêt, nous ne voyons pas bien le ciel.

Mais le grondement se fait entendre de nouveau.

Beaucoup trop long pour un coup de tonnerre.

Et cette fois, nous pouvons entendre distinctement le bruit d’énormes rochers qui dévalent une pente.

Bizarrement, la zone d’avalanche suivante, cinq minutes plus tard, nous avons un peu hésité à la traverser.

Nous continuons toujours notre ascension.

Enfin ascension d’après les cartes, car dans les faits, nous n’avons pas vraiment la sensation de monter.

Jusqu’aux deux derniers miles qui demandent un peu plus d’efforts.

Nous arrivons finalement à la Mintaro Hut. 

Cette fois, pas de sandflies, la pluie qui tombe en continue les à fait fuir.

Comme nous sommes arrivées à la Hut en début d’après-midi, nous mettons nos affaires à sécher et nous occupons en jouant aux cartes.

Nous commençons par un Rami dont nous avons appris les règles pendant l’Abel Tasman. Puis Aurélie me fait réviser le poker.

Et nous continuons par un Trou Duc’ avec un américain qui a appris les règles la veille avec d’autres marcheurs.

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Bilan de la journée:

– environ 5 heures de marche (toujours très approximatif vu que je n’ai rien noté) 

– 16.5 km parcourus

– de la pluie

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Au prochain épisode, Day Three (obviously).

A suivre…