Gisborne and the Mahia Peninsula

Gisborne and the Mahia Peninsula

Le 7 septembre, j’ai mis mon réveil tôt le matin pour pouvoir admirer un joli coucher de soleil depuis mon lit.

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Puis je me rendors parce que faut pas pousser quand même.

Plus tard, à une heure plus raisonnable, je me rends jusqu’à Gisborne.

Gisborne se situe à l’endroit où le Captain Cook a débarqué pour la première fois sur la terre néo-zélandaise, et ça ne s’est pas très bien passé apparemment.

Gisborne est aussi la ville qui était la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre quelques jours plus tôt.

Je n’ai personnellement vu aucune séquelle lors de mon tour dans la ville.

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Je monte à un promontoire qui donne vue sur le port d’où visiblement, ils envoient du bois.

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Au final, je n’ai pas trouvé Gisborne très pationnante visuellement, mais la partie historique rattrape le reste.

Je me dirige ensuite vers le Sud, direction la Mahia Peninsula où le printemps semble pointer le bout de son nez.

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Les roches de la côte nord-est offrent des vues très graphiques et diversifiées.

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Je reprends la route vers le Sud avec dans l’idée de rester dormir sur la côte avant de monter dans la montagne le lendemain.

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Mais en arrivant à Wairoa, j’apprends que pour pouvoir dormir dans ma voiture dans un camping, c’est 20$. Et c’est plutôt au dessus de mon budget.

Du coup, je décide de faire le chemin vers mon next stop dans la montagne. C’est une bonne heure de route qui alterne entre béton et graviers avec tout pleins de virages.

J’arrive de nuit, avec la pluie et le vent qui se lève et là… Rien.

Je ne trouve pas le camping à l’endroit où mon GPS me l’indique.

Bon.

Il est censé y avoir un autre camping géré par le DOC (Department Of Conservation) un peu plus loin. C’est reparti.

Cette fois je trouve le camping, mais il n’y a personne.

Il est déjà 18:30, il fait nuit noire.

Je tourne un peu autour pour trouver quelqu’un, mais non.

Le mauvais feeling est de retour. J’envisage sérieusement de refaire tout le trajet vers la côte.

Finalement, je vois une voiture passer. Je vais donc leur demander où se trouve l’office. Ils me l’indiquent et je vais payer pour la nuit.

Je trouve un emplacement pour ma voiture et me convainc que tout va bien. Même s’il n’y a personne. Et qu’il pleut. Et qu’il y a du vent. Et qu’il fait froid.

C’est à ce moment que je vois une lumière se diriger vers moi.

C’est la femme à qui j’ai demandé où était l’office. Elle me demande si je vais dormir dans ma voiture. A mon affirmative, elle m’informe qu’il est censé y avoir une tempête de neige dans la nuit.

Gé-nial.

Après discussion avec son mari, ils me disent de venir avec eux, qu’ils ont une cabine pas loin avec un lit en mezzanine où je pourrais dormir. Ils ont une fille de mon âge, et ne veulent pas me laisser dans le froid dans un endroit pas safe.

Je les suis donc en voiture, en pleurant à moitié de soulagement.

A la cabine, ils m’offrent le repas et une loongue discussion. Elle, Kitch, coud des manteaux et lui, Dick, pêche à la mouche alors qu’il n’aime pas le poisson.

Je ne passe pas la meilleure nuit qui soit, parce que bon, ils ont beau être très sympathiques, ils peuvent quand même être des serial killers. Mais au moins, je suis au chaud.

Et j’ai déjà un plan en cas d’attaque. Après tout, ils ne sont plus tout jeunes, je peux juste les repousser de l’échelle s’ils s’amusent à monter sur la mezzanine où je dors pendant la nuit.



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Au prochain épisode, les giboulées de septembre?

A suivre…

Une réaction au sujet de « Gisborne and the Mahia Peninsula »

  1. Ton roman noir plein de suspense est de plus en plus passionnant. Le premier détail qui tue (!) et qui rend cette histoire incroyable, c’est le réveil à l’aube pour voir… un coucher de soleil ! Tout de suite on est happé par la stupeur. Puis cette rencontre avec James Cook, que tout le monde croyait mort.
    As-tu finalement repoussé les vieux assaillants qui grimpaient à ton échelle !

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