Coromandel: a little bit of Pinnacles
Le week-end, il y a plus de monde au Lodge, donc forcément plus de travail pour nous. Du coup, on termine plus tard et on a pas forcément le temps, ni l’envie, de faire grand chose.
Mais ils prévoient du très mauvais temps pour la semaine à venir. Alors je vais quand même faire un petit tour avec Mariano qui nous emmène à un point de vue au dessus du Lodge.



Et effectivement, les jours suivants, le temps se gatte complètement. On a droit à une sympathique tempête de pluie et de vent pendant trois jours.
Du coup, il faut trouver à s’occuper en intérieur.
La cuisine reste l’endroit le plus fréquenté.
On se fait des repas les uns pour les autres. Entre les crêpes, le couscous, la salade de riz et les bolognaises, on peut dire qu’on mange bien tous les soirs.
Pour ma part, j’ai décidé d’apprendre à faire du pain. En effet, durant ces trois derniers mois, j’ai vu assez souvent des backpackers, essentiellement des allemands, faire leur propre pain dans les auberges de jeunesse.
Tous m’ont dit que c’était facile.
Bon.
Tentons.
Je trouve une recette sur internet et c’est parti.
Le résultat de la première fournée est plutôt pas mal.


J’en ai fait quelques autres depuis. En variant un peu la recette: avec de la farine complète, avec du oatmeal (un genre de céréales), avec un mix de graines dans lequel je n’avais pas vu qu’il y avait aussi des mini morceaux de pâtes de fruits.
Et dans l’ensemble, c’est plutôt réussi. Je n’ai plus acheté de pain depuis.
C’est plutôt pas mal quand on cherche à s’occuper les jours où le temps est moyen. Ça prend facilement tout l’après-midi.

Pour Jiji et Mariano, ça ne se passe pas très bien ici. Le travail ne leur convient pas forcément, ou ils ne conviennent pas au travail…
Du coup, ils reçoivent les remontrances de Joy.
Ils n’aiment pas non plus se retrouver dans un grand dortoir avec toujours du monde alors qu’ils faisaient ce petit trip à deux pour pouvoir être ensemble avant le retour de Jiji en France.
En plus, la paye n’est pas vraiment mirobolante. Pour moi, ce sera 77$ pour cette première semaine de travail. Sachant que j’ai fait des courses pour 75$ le jour même… Bon, elles sont censées me durer longtemps mais quand même.
(Ma ‘fiche de paye’)

Du coup, ils décident de partir plus tôt que prévu.
Nouvelle remontrance de Joy. Mais ils tiennent bon.
Pour leur dernier jour au Lodge, nous décidons d’aller tous ensemble faire une marche dans les Pinnacles, qui sont les montagnes du coin.
Malheureusement, ce jour là, nous finissons un peu tard.
Quand nous arrivons dans le Coromandel Forest Park, nous n’avons plus beaucoup de temps pour marcher avant la nuit.
Nous faisons d’abord un petit tour en forêt conseillé par la dame du DOC (Department of Conservation).
Il devrait nous prendre une bonne heure pour un trajet aller-retour.
Au final, nous le ferons en 25 min et nous nous retrouvons à la voiture alors que ça ne devait pas être une boucle.
Bon.


Nous décidons de chercher une autre ballade à faire.
Après quelques essais infructueux pour la saison (les rivières sont trop pleines pour pouvoir être traversées à pieds), nous en trouvons finalement une qui nous mène au Billy Goat Landing.
Mais pour cela, il va falloir traverser un sympathique pont suspendu qui ne tolère pas plus d’une personne à la fois.



Nous arrivons peu après sur un point de vue forestier sur une chute d’eau.


On est un peu tous persuadés que si le ciel avait été un peu plus dégagé, nous aurions pu avoir de belles vues sur de grands pics à certains endroits.
Mais bon, on fait avec ce qu’on a.




Au prochain épisode, du… Soleil!!
A suivre…
5 réactions au sujet de « Coromandel: a little bit of Pinnacles »
C’est super bien de faire du bon pain.
Surtout qu’il ne fait pas beau !
Faudrait essayer avec des pépites de chocolat, ou des morceaux de lard, ou des graines de sésame. Ou faire des brioches parisiennes. C’est bon ça.
C’est encore du pain si on met des pépites de chocolat?
😄