Le 10 juillet est le jour de mon départ de Raglan (vindiou j’ai beaucoup de retard!). Je pars le même jour que Theresa et Leon. Et je dois dire que je suis un peu triste. Il y avait vraiment une bonne ambiance ici. Et beaucoup de monde sympathique, donc toujours quelqu’un à qui parler ou avec qui faire quelque chose.

Mais bon, il est temps de changer d’air.

Je prends donc la route, fais un dernier arrêt à Manu Bay pour voir les surfers du matin et surfer sur Internet (parce qu’il n’y a toujours pas internet à l’auberge de jeunesse).

Et puis bon quand faut y aller, faut y aller.

Direction le Sud, je roule jusqu’à Waitomo où j’arrive un peu après midi. Je me gare devant l’unique hôtel du village et demande à la réception à voir Antoine. Mais il est introuvable.

On va donc me chercher Léa, sa copine que je rencontre pour la première fois et qui est tout de suite très agréable.

Et paf, elle me parle français et me fait la bise.

Bah ça fait tout bizarre.

Je n’ai plus l’habitude.

J’ai du mal à faire des phrases avec un français correct. Il me faut un bon quart d’heure au moins pour que ça me revienne naturellement.

On part à la recherche d’Antoine qui est dans leur chambre en train de préparer leurs affaires.

Mais alors qui est Antoine?

J’ai réappris (parce que je ne m’en souvenais plus) que je suis la soeur de la filleule à son père (Léa avais bien appris sa leçon :-)).

Techniquement, c’est pas faux.

Mais je ne me le rappelais pas vraiment comme ça.

Je connais Antoine et sa famille depuis toute petite parce que tous les ans, pendant les vacances d’été, nous allions dans un village de montagne en même temps qu’eux, pour faire de la randonnée.

C’est donc un lointain ami d’enfance si on veut.

Que je n’ai pas vu depuis 13 ou 14ans, depuis que j’ai arrêté d’aller aux Guions.

La dernière fois que je l’ai vu, il était donc un adolescent aux cheveux long.

Et là, lorsqu’il apparaît au pas de la porte, je vois…

Son père.

Ou du moins la copie conforme.

Ou presque. La même tête, la même barbe, la même façon de parler, juste un peu plus grand et un peu moins grisonnant.

A noter que je n’ai pas vu Bernard (le père) depuis aussi longtemps que le fils, donc je compare uniquement mes souvenirs.

Bref, après le choc des premières retrouvailles (en plus il parle français lui aussi!), Antoine me fait visiter leurs appartements, où il est en train d’empaqueter tout ce qui sera nécessaire pour notre nuit à Kawhia (et apparemment, on a besoin de beauuuucoup de choses vu tout ce qu’il prépare).

Antoine et Léa sont en Nouvelle-Zélande depuis plus longtemps que moi, ils ont passé l’été à visiter l’île du Nord, puis ils ont trouvé un job dans cet hôtel de Waitomo où ils sont depuis quelques mois maintenant.

Les propriétaires de l’hôtel ont un appartement (entre autre) à Kawhia qui est un village sur la côte. C’est là que nous allons pour la nuit avec un autre de leur collègue français, Guillaume (et je ne dirais pas le temps qu’il m’a fallut pour retrouver son prénom). Leur deal étant qu’ils doivent aménager et décorer l’appartement tant qu’ils sont là bas.

Ils emmènent donc un sacré paquet de choses dans leur van.

Après un rapide tour de l’hôtel (qui a bien besoin de rénovations), nous prenons la route de Kawhia, Antoine et Guillaume dans leur van et Léa et moi dans ma voiture.

Nous faisons une pause en cours de route pour acheter à manger pour le soir (visiblement ça va être un festin) et manger un lunch gracieusement offert par Antoine et Léa.

Puis nous prenons vraiment la route, qui est plutôt très jolie d’ailleurs.

Arrivés à destination, nous poursuivons un peu la route pour voir le coucher du soleil sur la plage.

Comme dirait Antoine, ça défonce.

Nous allons ensuite à l’appartement et commençons à aménager un peu, histoire d’avoir au moins des lits pour dormir.

Je ne vais pas vous raconter toute la soirée en détails mais je peux vous dire qu’on a bien mangé, qu’on a rigolé, qu’on a joué aux cartes, qu’on a pris des nouvelles de tout le monde, qu’on s’est rappelé des souvenirs, et qu’on ne s’est pas couché tôt.

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Le lendemain, le réveil est un peu difficile, mais j’ai encore pas mal de route alors il faut pas non plus abusé. Je prends un petit dej, suivi d’un brunch moins d’une demi-heure après lorsque tout le monde est debout.

Puis nous faisons un petit tour de Kawhia histoire de dire qu’on l’a vu.

Et je prends la route, toute seule cette fois, puisqu’ils doivent rester pour finir les aménagements.

C’était une petite parenthèse souvenir dans ce voyage. Et ça fait du bien aussi de voir des gens qu’on connaît, même si ça remonte à loin.

Peut-être que j’aurais encore l’occasion de les voir avant leur retour en France.

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Au prochain épisode, New Plymouth !

A suivre…