J’ai toujours voulu aller en Nouvelle-Zélande. Je ne sais pas exactement d’où ça vient. Peut-être parce que c’est à l’autre bout du monde et que du coup, c’est forcément le dépaysement total. Peut-être parce que c’est un pays volcanique et que j’adore ça. Peut-être à cause de ma cousine Yvoine qui, en y allant et en y faisant sa vie pendant un temps, me fit réaliser que c’était possible d’aller aussi loin.

En tout cas, lorsque ma meilleure amie Maryse décida de faire un petit tour du monde, il était clair que ce serait le pays où je la rejoindrais. Qu’importe si quelqu’un d’autre voulait aussi la rejoindre là-bas, j’avais dit en preum’s.

Et c’est ainsi qu’en février 2015, j’ai pris l’avion pour la rejoindre à l’autre bout du monde. Le van récupéré, c’était parti pour un mois de découverte, de road trip, de marche, de saut à l’élastique…

J’en suis rentrée avec des souvenirs plein la tête, et la certitude que je n’y retournerais jamais.

Et puis…

Et puis je me suis rendu compte que j’avais besoin de changements, de vrais et grands changements. S’en suivi beaucoup de réflexions, de recherches, d’envois de CVs…

Mais finalement, ça ne correspondait pas à ce que je voulais.

Changement de plan. Pourquoi ne pas prendre une année sabbatique et partir en Working Holiday Visa (ou Permis Vacances Travail)?

Un an à l’étranger.

L’aventure.

Ma mère aurait préféré le Canada. Plus proche. Mais beaucoup moins facile à avoir.

La Nouvelle Zélande continuait de m’appeler dans un coin de ma tête. Le visa était très facile à avoir. Il fallait juste se lancer.

Et je me suis lancée…