Phnom Penh

Phnom Penh

Le 15 février, nous entreprenons de visiter Phnom Penh, la capitale du Cambodge.

Nous commençons par le Royal Palace qui est composé de batiments tous plus impréssionnants les uns que les autres.

La précision des détails sur toutes les sculptures/portes/rambardes a de quoi laisser bouche bée.

L’après-midi, nous allons visiter le Tuol Sleng Genocide Museum qui relate l’Histoire du génocide Cambodgien dans une ancienne prison qui servie de centre d’interrogatoire aux Khmers Rouges.

Nous y passerons quelques heures, à écouter les petites ou grandes histoires des cambodgiens,

à voir leurs conditions de vie,

et leurs visages.

Et pour vous mettre un petit peu dans l’ambiance, voilà la traduction (approximative) d’un texte assez puissant affiché dans le musée.

Une des premières visites d’Occidentaux aux Khmers Rouge fut celle d’un Suédois. Gunnar Bergström appartenait à une délégation de sympathisants suédois de la Sweden-Kampuchea Friendship Association. Le groupe visita des cités désertes, des collectifs de travailleurs, des hôpitaux, des usines, et assista à des spectacles de théâtre. A leur retour, ils propageront la propagande Khmer Rouge, ce qui eut pour conséquence de faire douter le monde extérieur de la véracité des histoires d’horreurs des réfugiés cambodgiens.

Quand le régime de Pol Pot fut chassé du pouvoir par le Vietnam en 1979, des preuves de meurtres et d’exécutions commencèrent à être révélées au monde. Malgré cela, le monde douta de ces preuves pendant une très longue période. Les auteurs furent même autorisés à représenter leur pays aux Nations Unies pendant douze ans après que le premier charnier fut découvert.

Le monde a détourné les yeux à de nombreuses reprises durant quelques unes des pires catastrophes du 20eme siècle: l’Arménie, le génocide Nazi, le Rwanda, le Darfur… la liste continue. Est-il possible pour nous d’apprendre à voir plus tôt la prochaine fois qu’une catastrophe se produira? Pouvons-nous, en essayant de mieux comprendre les raisons qui nous ont poussé à détourner les yeux, peut-être éviter que nous refassions les même erreurs? Pouvons-nous apprendre de l’Histoire?

Trente ans après les événement au Cambodge, Gunnar Bergström retourna au Cambodge pour essayer de comprendre comment il avait pu se retrouver du même coté que les meurtriers. Quelle importance eut l’esprit de l’époque et la pression de groupe? Aurait-il pu faire les choses différemment? Pouvons-nous aussi en apprendre plus sur le mécanisme de perception sélective en observant le cheminement de Gunnar et d’autres jeunes Suédois vers la perspicacité?


Au prochain épisode, farniente!

A suivre…

 

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