Hanoï: part two

Hanoï: part two

Le 25 janvier, nous partons donc à la découverte d’Hanoï. 

Première étape, trouver un endroit pour acheter une carte Sim.

Chacun ses priorités…

La première épreuve dans cette quête n’est pas vraiment celle à laquelle on s’attendait. La première épreuve s’avère être de traverser la rue…

Oui parce que comme nous l’avons découvert la veille, il n’y a pas vraiment de code de la route, les deux-roues sont donc en perpétuel mouvement, il n’y a pas ou peu de passages piétons, et même lorsqu’il y en a, ils sont totalement ignorés.

La règle à suivre semble donc être de se lancer…

Et de ne surtout pas s’arrêter!

Apparemment, les scooters se débrouillent pour éviter les piétons, tant qu’ils ne font pas de mouvements inconsidérés (comme s’arrêter, ralentir, changer de direction…). Par contre, c’est aux piétons d’éviter les voitures et autres bus.

Bon.

On a pas peur hein.

On continue donc notre quête de manière vaguement prudente.

Lorsque finalement on trouve un magasin approprié, on tombe par hasard, juste en face, sur un kiosque qui propose des tours guidés gratuits (!) de la ville.

Ce sont en fait des étudiants qui entraînent leur anglais en faisant visiter les touristes.

Puisque c’est comme ça…

Nous partons donc avec deux étudiants dans les rues de la ville. Leur anglais est plus ou moins bon, mais on se comprends.

Je comprends surtout que l’un d’entre est aussi terrifié lorsqu’il s’agit de traverser une rue que nous le sommes.

C’est rassurant.

Nous apprenons que les maisons sont toutes construites en hauteur avec le minimum de surface au sol car c’est cette surface qui détermine le prix de la maison. Ce qui entraîne une accumulation de maisons très étroites et de mini ruelles pour y parvenir. Certaines laissent à peine la place à une personne de taille européenne.

Nous visitons aussi une école dont la cours est très décorée et qui nous serait passée totalement inaperçue sans l’aide des guides.

D’après les guides, ceci est une licorne au Vietnam:

Nous poursuivons par un marché et un café, lui aussi caché, avant de revenir aux abords du lac Ho Hoan Kiem.

Les guides nous offrent un petit cadeau pour la fête du Têt, qui doit nous porter chance autant qu’à eux. Un billet de banque plié en forme de cœur.

Dans un pays pauvre, ça surprend.

Ils nous proposent ensuite de faire un autre de leur tour l’après-midi, cette fois à vélo et qui nous emmènerait à l’extérieur de la ville à proprement parler.

Mais il faudrait tout de même pédaler en partie dans la ville, et donc dans la circulation…

On s’interroge sur notre capacité à survivre à ce nouveau challenge et on envisage de reporter à un autre jour, lorsu’on sera plus courageux.

Mais l’offre est limitée puisque les étudiants vont tous rentrer chez eux pour la fête du Têt.

On sera donc courageux cet après-midi.

En attendant, nous allons tester notre premier vrai repas vietnamien avec une soupe pho.

La soupe en elle-même est pas mal, mais il y a une épice très présente dedans (aka j’ai pas kiffé)!


Au prochain épisode, roues libres !

A suivre…

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