Hanoï: part three
Nous retournons donc au kiosque où nous attendent trois guides et un couple de touristes.
Nous allons prendre un bus qui nous mène jusqu’à un loueur de vélo. Une fois tout le monde équipé, nous partons à l’aventure.
Nous sortons de la partie urbaine de la ville pour nous retrouver dans une zone presque champêtre.
Nous visitons d’abord une plantation d’orangers qui fourni les habitants de la ville en arbres en pots, principalement pour la fête du Têt. L’oranger étant censé amener prospérité, chance et succès (de même que les fleurs de pêchers), nous voyons de nombreux scooters avec leur arbre sur le porte-bagage.



Dans le même ordre d’idée, nous visitons ensuite une poterie, qui fourni donc les pots pour les arbres, mais aussi toute une série de statues et poteries au style très diverse.



Nous poursuivons notre ballade sur des chemins de terre plus ou moins boueux et des petits ponts plus ou moins branlants.

Nous arrivons dans une zone plus agricole. Les guides nous expliquent que tout les fermiers qui exploitent ces terres le font dans l’illégalité. En effet, ils sont trop pauvres pour payer la location de la terre, mais comme les terrains sont abandonnés, ils les utilisent pour y cultiver des légumes et des fruits et pour y vivre, tout en sachant qu’ils peuvent être expulsés du jour au lendemain et tout perdre.






Les vietnamiens encore plus pauvres survivent dans des maisons sur l’eau qu’ils amarrent le long du fleuve.

Ensuite, deux des guides nous emmènent voir un ‘club’. La troisième guide ne sait pas non plus de quoi il s’agit et les deux garçons restent très mystérieux.
Nous les suivront donc dans un méandre de petits chemins jusqu’à arriver finalement à côté d’un terrain de tennis caché au milieu des plantations de bananes.

Une bonne partie des joueurs, tous des hommes, sont en sous-vêtements, voire nus.
Les guides masculins sont très fiers d’eux. La guide, elle, est très gênée.
Mais elle prend tout de même des photos.
Nous repartons en direction de la ville et arrivons sur le pont Cau Long Bien où circulent des scooters et autres deux-roues de manière très intensive.

Et il va falloir se lancer parmis eux!
Nous y arrivons et retrouvons la folie de la circulation de la ville.

Nous parvenons à survivre dans la foule des deux-roues et à ne pas nous perdre.
Ce qui est tout de même un exploit!
Pour nous remettre de nos émotions, nous allons dans un petit café où je teste la gelée de coco.
Un truc gluant et biphasique.
Original mais pas mauvais.

Au prochain épisode, Mai Chau
A suivre…
Une réaction au sujet de « Hanoï: part three »
C’est bien de voyager un peu ….