White island
Le 9 septembre, je me réveille dans l’idée de devoir changer ma batterie et donc, de dépenser beaucoup d’argent.
Je vais voir ma voiture accompagnée du seul autre backpacker du dortoir, un vieil australien qui voyage à vélo.
J’essaye à nouveau de démarrer, et là, ça fait du bruit!
C’est déjà un gros progrès par rapport à la veille.
L’Australien jette un oeil et me dit que ça devrait marcher avec mes câbles maintenant que la batterie s’est reposée. Il n’y a plus qu’à trouver quelqu’un avec une voiture ou une batterie.
Ça a pris un peu de temps mais ça a finalement marché.
Pas besoin de changer la batterie.
Enfin, pas pour l’instant en tout cas.
Du coup, je charge mon barda dans la voiture qui tourne et c’est parti pour quatre heures de route sans s’arrêter direction Whakatane où j’ai booké un tour deux jours plus tard pour aller à White Island.

En attendant, j’ai décidé de me faire deux jours plutôt soft pour me reposer de toutes ces émotions.



J’avais un peu la culpabilité de ne rien faire mais, des fois, il faut, je suppose.
Bon, par contre, mon deuxième soir à Whakatane, j’ai réussi à casser mon phare arrière droit en tentant de me parker dans le riquiqui emplacement que l’on m’avait attribué au backpackers où j’ai dormi.
Et plus tard dans la soirée, j’entends l’alarme de ma voiture sonner.
Je vais voir. Une fille a reculé dans ma voiture en se garant.
Ma plaque d’immatriculation est un petit peu défoncée.
Bon.
On verra ça plus tard hein.
En attendant, je discute avec une française qui est là et qui me trouve un couchsurfing qu’elle connaît à Wellington pour dix jours plus tard.
Et donc, le 11 septembre, je prends le bateau direction White Island.
White Island est donc une île volcanique active qui se situe au large de Whakatane.
Il faut une heure et demi de bateau pour la rejoindre, en passant à côté de Whale Island qui est donc l’île que j’avais confondu avec White Island la semaine précédente.



Juste avant de nous faire aller sur la terre ferme, on nous distribue à tous un casque de chantier et un masque à gaz.
On nous explique que le masque peut nous aider à respirer si les vapeurs de souffre sont trop fortes, qu’il faut le mettre si on commence à tousser.
On nous distribue aussi des bonbons à sucer pour nous faire saliver, ce qui diminue l’envie de tousser.
J’ai trouvé ça un peu bizarre au début parce que j’ai été plusieurs fois proche de vapeurs de souffre et je n’ai jamais eu ce problème.
Mais finalement, le masque à été utile.
Préparez-vous à beaucoup de photos.

















Nous reprenons le bateau après cette visite guidée d’une heure et demi.
Il nous fait faire le tour de l’île et dire coucou à quelques phoques avant de retourner sur la terre ferme.





De retour sur la terre ferme, je retourne au backpackers où j’ai dormi pour que la fille qui a tordu ma plaque me la remette droite.
Le résultat est pas trop mal je dois dire.
Je vais ensuite à Tauranga où je retrouve Jiji et Mariano que j’avais rencontré à Coromandel.
Nous prenons des nouvelles pendant quelques heures avant que je retourne à mon camping pour ma dernière nuit dans la voiture.
Au prochain épisode, des petits agneaux.
A suivre…
2 réactions au sujet de « White island »
Tu portes très bien le masque à gaz 😀
D’accord avec Julien !
Merci de nous avoir fait partager cette superbe journée: çà donne envie d’y aller !!